Contempler une œuvre de Dusch, c’est entrer dans une autre dimension.
En s’affranchissant du réel, l’artiste projette en nous un kaleïdoscope de couleurs douces et vibrantes à l’unisson. La structure géométrique qui délimite le contour du cadre est la seule référence au monde d’avant. Au sein même de la construction, le spectateur plonge dans une mer agitée d’images troubles. Les couleurs se parlent, se répondent, s’affrontent dans une composition où l’équilibre parfait est atteint.
Véritable maître des pigments, Dusch griffe, cogne, maltraite le sujet de ses tourments profonds pour le coucher sur la toile, réceptacle de son art brut et subtil. Les lignes sont jetées dans un geste rageur. On a le sentiment que tout peut basculer, alors que l’ensemble s’équilibre comme par miracle.
Dusch a encore frappé !